Dans le premier article de mon blog, je vais vous raconter le début de mon premier projet de film à la FH Hagenberg et comment le prototype en est arrivé là. Le projet devrait voir le jour au cours du semestre d’hiver 2014/15. Nous prévoyons de produire une animation 2D d’une performance de danse avec un aspect critique de la société – la frénésie de consommation. Notre objectif est d’utiliser une technique spéciale de rotoscoping afin d’obtenir une animation très réaliste et fluide.
Pour le look du court-métrage, j’ai testé différents styles de dessin dans Photoshop :

Selon une étude récente, une personne sur trois en Autriche est un shopaholic en danger. Ces personnes perdent de plus en plus le contrôle lorsqu’elles font leurs courses et ramènent chez elles des quantités d’objets qui ne sont pas utilisés. Parallèlement, nous vivons dans une société du tout jetable, où rien n’a de valeur à long terme. Avec chaque nouvelle chemise et chaque nouvel appareil électronique, la douleur intérieure augmente. Cela crée une satisfaction à court terme.
Au milieu de cette frénésie, je me retrouve soudain là, avec un océan de marchandises qui se dresse devant moi.
Tournage de films
Après avoir envisagé d’interpréter le thème sous forme de danse, Gabriela Ferenczy a développé une chorégraphie sur la musique de Chris Zabriskie. Le 14 novembre, nous avons tourné cette performance de danse comme référence pour le film final. Nous avons tourné à 60 images par seconde afin d’obtenir un rendu précis de la danse rapide.

Nous avons tourné toute la performance en une seule fois le vendredi soir. Heureusement, nous n’avons pas eu besoin de beaucoup de prises, car Gabriela est une fabuleuse danseuse. Tout s’est déroulé sans accroc. Avec l’aide de Simone, les transitions étaient très fluides et rapides. Elle était responsable de l’équipement sur le plateau.
Gabriela s’est également occupée de la moyenne du matériel brut. Entre les changements d’accessoires, nous avons eu quelques pauses dans l’enregistrement. La transition sans faille doit se faire en rotoscopie.
Rotoscopie
Après le montage du matériel de référence, nous avons commencé à faire de la rotoscopie à 24 images par seconde, ce qui donne un mouvement très fluide. J’ai également animé la séquence du titre image par image.
Dans l’intro, j’ai opté pour un jean et un simple haut comme vêtements de départ. La transformation d’un vêtement à l’autre s’accompagne également d’un changement de couleur.
Conclusion
Notre projet a suscité beaucoup d’admiration, ce qui est un grand honneur pour nous quatre cinéastes. Vous trouverez ci-dessous une illustration de notre équipe, que j’ai réalisée pour la présentation du projet début février 2015, dans le style de notre court-métrage d’animation :
